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![[Bg-Hors N-A] Gadorak, "les milles lames" Empty](https://2img.net/i/empty.gif)
Après avoir lu le post d'Asteria, que j'ai trouvé ceci dit très bien fait, j'ai décidé de moi-même lancer un Bg de perso Hors-serveur au jugement de chacun. Il concerne un personnage qui me tient à coeur, parce qu'il incarne bien des facettes que j'aime retrouver chez mes créations....Bonne lecture 
Gadorak et le Thanatos
« Ce matin ils frappèrent tous à ma porte…fiers de leur résolution, tous croyant en leur nouvelle ardeur…ce n’est qu’ensuite, après les dix premiers morts, que ces traitres comprirent qu’ils n’avaient plus aucune chance… »
Gadorak, fier orc, ancien capitaine de la flotte de la Horde, avait été jugé trop belliqueux par Eitrigg et Saurcroc, qui en avertirent Thrall. Celui-ci le fit quitter la cité orque peu de temps après l’avoir fait comparaître pour son comportement peu enviable. Le capitaine déchu, exilé de sa patrie, décida de mener sa propre voie. Il se rendit à Baie-du-Butin, grande ville portuaire, et cible majoritaire des corsaires en manque d’équipage. Sur place, il retrouva un ancien loup de mer gobelin, qui servit sur son navire comme charpentier, le dénommé Kalk Hisse-et-clous. Ce dernier lui promit le plus robuste, et le plus redoutable pourfendeur de mer que l’orc n’ait connu. Il le nomma « Thanatos », incarnation de la mort, personnification de la désolation. Le nom fit sourire Gadorak, qui jugea qu’une telle appellation était digne de son grand retour sur les flots. Après avoir grassement rémunéré le gobelin, il se mit en tête de trouver un équipage. Il sillonna les villes portuaires les plus fréquentées d’Azeroth, allant jusque dans les zones maritimes de l’Alliance et de la Horde pour trouver des suivants. Certaines canailles des mers du Sud, mais aussi des défias, se joignirent à sa cause. L’orc était en effet motivé par la découverte d’un artefact, répondant au nom « D’Arad’theros». Une puissante relique, créée par les Biens-nés, premiers du nom, avant l’arrivée des démons, et le début de la guerre des anciens. C’est dans ce but qu’il fouilla les quatre coins de la terre, écuma les mers les plus gelées du Norfendre, et les écueils tempétueux de la Grande mer.
Après plusieurs mois de recherche, l’équipage du Thanatos se mit à douter du capitaine, dont l’obsession pour cet artefact devenait dévorante ; une passion plus effrayante que grisante pour ses hommes. Un soir, le second, Willy O’thalon, après le massacre d’un village d’elfes de la nuit, alla rencontrer les autres membres de l’équipage.
« Mes frères, notre commandeur est un sombre fou, pris au piège par sa détermination. Il a une ambition démesurée, et ne peut plus juger du bon comme du mauvais. Cette quête dans laquelle nous nous sommes lancés est une perte de temps, et une illusion ! Frères, demain, à l’aube, prenez vos armes. Nous chasserons celui qui vous a fait attaquer vierges et enfants, celui qui nous a fait miroiter un monde qui n’est plus sauvagerie que merveille ! Revenons à nos vies antérieures, détrônons ce tyran, et ramenons ce navire à quai ! »
Mais, ce soir, alors que tous buvaient, et festoyaient à leur prochain acte, personne n’osa imaginer que le lendemain matin serait bien différent de leurs espérances…
« Je les entendais rire et courir, je les entendais crier et chanter…chanter les louanges de la mère Liberté…Leurs pas bruyants sur le pont m’ont réveillé. C’est alors que je compris ce qu’ils voulaient, ce qu’ils allaient tenter. Pauvres fous enhardis par les mots de mon traître de second. Ce matin, ils allaient payer, IL allait payer…
Ils frappèrent à la porte, me demandèrent de les retrouver sur le pont. Une affaire « importante » m’y attendait. Je montais alors, sachant bien ce qu’ils préparaient. Au fur et à mesure que j’avançais dans les escaliers, les murmures et les ricanements se faisaient de plus en plus présents. C’est enfin arrivé au pont que je les vis, tous, réunis, le cœur battant, tous animés par le désir funeste de ma mort. Les couards voulaient une douleur atroce pour mon corps, et une fin accablante pour mon âme…Les idiots…
Ils se jetèrent sur moi, armés jusqu’aux dents, de bons petits guerriers, prêts à défendre la belle et prometteuse cause de leur nouveau prophète. Dommage, que si vaillant soit-il, le premier à m’affronter sombra en quelques secondes, une lame dans la gorge, le perforant jusqu’à la nuque. Cela ne suffit pas à dissuader les autres, ils avancèrent, résolus, prêts à tout…
Tous défaits par une simple rapière…en ce jour, en cette heure, je me rendais compte que mon équipage n’était composé que d’un ramassis de faibles et de lâches…ceux qui attaquaient derrière mourraient aussi, surpris par un retour du coup donné aux précédents. Le sang sur mon visage, l’odeur de la mort qui commençait à saisir mon navire, la stupéfaction et la peur dans leurs derniers instants, je me délectais de ce nouvel alcool bien plus puissant que je ne l’aurais imaginé. Il est difficile de penser que la mort peut-être aussi grisante. J’en venais, en ce jour, en cette heure, à la trouver plus appétissante que les cuisses d’une belle draeneï, ou la poitrine plantureuse d’une humaine en pleine jeunesse…
Tous tombaient, à mes pieds, comme les incapables mortels qu’ils étaient. Chaque effusion de sang, chaque claquement de métal, donnait à mon corps des sensations enivrantes et si délicieuses, qu’il me fut difficile de m’interrompre, emporté par ma folie meurtrière. Désormais dix morts. Je n’arrivais plus à distinguer leurs visages, mais je savais, en ce jour, en cette heure, que jamais ils n’avaient pris telle peur…et que jamais elle ne put être autant marquée sur leurs visages. Tauren, gnome, elfe, humain, orc, troll, nain…tous se firent trancher par mon sabre, ou empaler par ma rapière.
Je goutais à un nouveau plaisir, une terrible soif de continuer me fit m’exécuter, démembrant, tranchant, égorgeant, étripant…Mon navire, le Thanatos, n’avait jamais aussi bien porté son nom qu’en ce jour ,en cette heure. Il est si regrettable que le Thanatos signifia en l’instant la mort de son propre équipage. Une tempête se leva, le navire tanguait violemment, mais rien ne pouvait me retenir, j’étais une bête enragée, dont le tortionnaire avait défait les chaines.
Quelle ironie du sort…j’avais souvent volé nombreux de mes hommes à leurs anciens équipages…beaucoup revenaient de mutineries précédentes…et maintenant, ils échouaient tous dans leur dernière tentative de quitter la piraterie…mais la voie de la mer ne tolère aucun lâche…et l’océan ramène toujours à lui ses enfants…
Je tuai le dernier à coup de pistolet. Celui-ci ne dut avoir pour dernière vision que mon sourire, aussi éclatant que les lames jonchant le sol, bientôt elles aussi recouvertes du sang des traitres…
Le seul à en réchapper fut mon second, qui avait jugé judicieux de sauter dans la première barque, lorsque je tuais ses « révolutionnaires »…Triste histoire, n’est-ce pas ?
Mais te retrouverais, mon cher Willy…et bientôt, je boirais ton sang dans une coupe, avec celle-ci dans une main, et l’Arad’theros dans l’autre. Oui, bientôt, lorsque j’aurais repris la mer, armé d’un nouvel équipage, et des « milles trésors » que les précédents m’ont offerts, dans leur dernière heure… »
Le capitaine Gadorak, allias « Milles lames », est désormais considéré par beaucoup comme un homme dangereux, et il est actuellement recherché par les marines de l’Alliance et de la Horde pour meurtre, viol, trahison, vol, et destruction de villages entiers…
Que ceux qui osent encore naviguer prennent garde…Si les tambours du Thanatos résonnent, et si le violon strident de la Mort sonne sur votre périple…faites vos prières, et espérez que vous arriverez à vous couler vous-même, avant que ce ne soit LUI qui vous trouve…
Voilà, en espérant que vous avez apprécié. N'hésitez pas à me donner vos avis, c'est une des raisons de ce post, après tout.
Gadorak et le Thanatos
« Ce matin ils frappèrent tous à ma porte…fiers de leur résolution, tous croyant en leur nouvelle ardeur…ce n’est qu’ensuite, après les dix premiers morts, que ces traitres comprirent qu’ils n’avaient plus aucune chance… »
Gadorak, fier orc, ancien capitaine de la flotte de la Horde, avait été jugé trop belliqueux par Eitrigg et Saurcroc, qui en avertirent Thrall. Celui-ci le fit quitter la cité orque peu de temps après l’avoir fait comparaître pour son comportement peu enviable. Le capitaine déchu, exilé de sa patrie, décida de mener sa propre voie. Il se rendit à Baie-du-Butin, grande ville portuaire, et cible majoritaire des corsaires en manque d’équipage. Sur place, il retrouva un ancien loup de mer gobelin, qui servit sur son navire comme charpentier, le dénommé Kalk Hisse-et-clous. Ce dernier lui promit le plus robuste, et le plus redoutable pourfendeur de mer que l’orc n’ait connu. Il le nomma « Thanatos », incarnation de la mort, personnification de la désolation. Le nom fit sourire Gadorak, qui jugea qu’une telle appellation était digne de son grand retour sur les flots. Après avoir grassement rémunéré le gobelin, il se mit en tête de trouver un équipage. Il sillonna les villes portuaires les plus fréquentées d’Azeroth, allant jusque dans les zones maritimes de l’Alliance et de la Horde pour trouver des suivants. Certaines canailles des mers du Sud, mais aussi des défias, se joignirent à sa cause. L’orc était en effet motivé par la découverte d’un artefact, répondant au nom « D’Arad’theros». Une puissante relique, créée par les Biens-nés, premiers du nom, avant l’arrivée des démons, et le début de la guerre des anciens. C’est dans ce but qu’il fouilla les quatre coins de la terre, écuma les mers les plus gelées du Norfendre, et les écueils tempétueux de la Grande mer.
Après plusieurs mois de recherche, l’équipage du Thanatos se mit à douter du capitaine, dont l’obsession pour cet artefact devenait dévorante ; une passion plus effrayante que grisante pour ses hommes. Un soir, le second, Willy O’thalon, après le massacre d’un village d’elfes de la nuit, alla rencontrer les autres membres de l’équipage.
« Mes frères, notre commandeur est un sombre fou, pris au piège par sa détermination. Il a une ambition démesurée, et ne peut plus juger du bon comme du mauvais. Cette quête dans laquelle nous nous sommes lancés est une perte de temps, et une illusion ! Frères, demain, à l’aube, prenez vos armes. Nous chasserons celui qui vous a fait attaquer vierges et enfants, celui qui nous a fait miroiter un monde qui n’est plus sauvagerie que merveille ! Revenons à nos vies antérieures, détrônons ce tyran, et ramenons ce navire à quai ! »
Mais, ce soir, alors que tous buvaient, et festoyaient à leur prochain acte, personne n’osa imaginer que le lendemain matin serait bien différent de leurs espérances…
« Je les entendais rire et courir, je les entendais crier et chanter…chanter les louanges de la mère Liberté…Leurs pas bruyants sur le pont m’ont réveillé. C’est alors que je compris ce qu’ils voulaient, ce qu’ils allaient tenter. Pauvres fous enhardis par les mots de mon traître de second. Ce matin, ils allaient payer, IL allait payer…
Ils frappèrent à la porte, me demandèrent de les retrouver sur le pont. Une affaire « importante » m’y attendait. Je montais alors, sachant bien ce qu’ils préparaient. Au fur et à mesure que j’avançais dans les escaliers, les murmures et les ricanements se faisaient de plus en plus présents. C’est enfin arrivé au pont que je les vis, tous, réunis, le cœur battant, tous animés par le désir funeste de ma mort. Les couards voulaient une douleur atroce pour mon corps, et une fin accablante pour mon âme…Les idiots…
Ils se jetèrent sur moi, armés jusqu’aux dents, de bons petits guerriers, prêts à défendre la belle et prometteuse cause de leur nouveau prophète. Dommage, que si vaillant soit-il, le premier à m’affronter sombra en quelques secondes, une lame dans la gorge, le perforant jusqu’à la nuque. Cela ne suffit pas à dissuader les autres, ils avancèrent, résolus, prêts à tout…
Tous défaits par une simple rapière…en ce jour, en cette heure, je me rendais compte que mon équipage n’était composé que d’un ramassis de faibles et de lâches…ceux qui attaquaient derrière mourraient aussi, surpris par un retour du coup donné aux précédents. Le sang sur mon visage, l’odeur de la mort qui commençait à saisir mon navire, la stupéfaction et la peur dans leurs derniers instants, je me délectais de ce nouvel alcool bien plus puissant que je ne l’aurais imaginé. Il est difficile de penser que la mort peut-être aussi grisante. J’en venais, en ce jour, en cette heure, à la trouver plus appétissante que les cuisses d’une belle draeneï, ou la poitrine plantureuse d’une humaine en pleine jeunesse…
Tous tombaient, à mes pieds, comme les incapables mortels qu’ils étaient. Chaque effusion de sang, chaque claquement de métal, donnait à mon corps des sensations enivrantes et si délicieuses, qu’il me fut difficile de m’interrompre, emporté par ma folie meurtrière. Désormais dix morts. Je n’arrivais plus à distinguer leurs visages, mais je savais, en ce jour, en cette heure, que jamais ils n’avaient pris telle peur…et que jamais elle ne put être autant marquée sur leurs visages. Tauren, gnome, elfe, humain, orc, troll, nain…tous se firent trancher par mon sabre, ou empaler par ma rapière.
Je goutais à un nouveau plaisir, une terrible soif de continuer me fit m’exécuter, démembrant, tranchant, égorgeant, étripant…Mon navire, le Thanatos, n’avait jamais aussi bien porté son nom qu’en ce jour ,en cette heure. Il est si regrettable que le Thanatos signifia en l’instant la mort de son propre équipage. Une tempête se leva, le navire tanguait violemment, mais rien ne pouvait me retenir, j’étais une bête enragée, dont le tortionnaire avait défait les chaines.
Quelle ironie du sort…j’avais souvent volé nombreux de mes hommes à leurs anciens équipages…beaucoup revenaient de mutineries précédentes…et maintenant, ils échouaient tous dans leur dernière tentative de quitter la piraterie…mais la voie de la mer ne tolère aucun lâche…et l’océan ramène toujours à lui ses enfants…
Je tuai le dernier à coup de pistolet. Celui-ci ne dut avoir pour dernière vision que mon sourire, aussi éclatant que les lames jonchant le sol, bientôt elles aussi recouvertes du sang des traitres…
Le seul à en réchapper fut mon second, qui avait jugé judicieux de sauter dans la première barque, lorsque je tuais ses « révolutionnaires »…Triste histoire, n’est-ce pas ?
Mais te retrouverais, mon cher Willy…et bientôt, je boirais ton sang dans une coupe, avec celle-ci dans une main, et l’Arad’theros dans l’autre. Oui, bientôt, lorsque j’aurais repris la mer, armé d’un nouvel équipage, et des « milles trésors » que les précédents m’ont offerts, dans leur dernière heure… »
Le capitaine Gadorak, allias « Milles lames », est désormais considéré par beaucoup comme un homme dangereux, et il est actuellement recherché par les marines de l’Alliance et de la Horde pour meurtre, viol, trahison, vol, et destruction de villages entiers…
Que ceux qui osent encore naviguer prennent garde…Si les tambours du Thanatos résonnent, et si le violon strident de la Mort sonne sur votre périple…faites vos prières, et espérez que vous arriverez à vous couler vous-même, avant que ce ne soit LUI qui vous trouve…
Voilà, en espérant que vous avez apprécié. N'hésitez pas à me donner vos avis, c'est une des raisons de ce post, après tout.
