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"Je ne sais plus ce qui est réel ou ce que ne l'est pas.
Voila ... Par la Lumière, je ne sais même plus... Cinq, peux-être six jours ? Les visions se succèdent, toutes différentes... Passé. Présent. Avenir. Tout s’entremêlent et se confond... Je ne sais presque plus que je suis... Je pense... que seul le Temps pourrais m'aider ..."
Le soleil se lève, sur la vallée de Kerdholme. Les premiers rayons passent à travers la colline, à travers les pins majestueux, créant dans les premiers moment de la journée, une délicate dentelle de Lumière à même le sol. Les gens se lève. Bientôt, résonneront les cris des commerçant, vendant à l'étal... " Par ici, il est frais mon poisson !"... "Comment ça, pas frais ?!"... Et puis les jeunes gens, enfants et adolescents, feront aussi leur apparition, chacun à leur place. Bientôt, les braves gens partiront aux champs, et les serviteurs, prendront leur services au Manoir locale, celui de la Famille Valdemar.
Mais pas ce matin. Nul bruit, parmi les ruines encore fumantes. Nul mouvement, parmi les rues, jonchés de corps, encadrés de leurs mares de sang frais. Nul travail, aux champs, ni au cratère fumant qu'il reste du manoir.
Nul n'a survécu, en ce matin de Juin de l'an -59. Ou, du moins, nul n'en n'as réchappé.. indemne.
[...]
James bailla. Il se gratte le menton... Visiblement, celui-ci avait bien besoin d'un coup de rasoir. Au vu de l'action qui régnait dans la salle de l'auberge, il devait être tard. Affreusement tard. James grogna, et pris une place. Le tavernier ne pris même pas la peine de lever le nez... pfff, ivrogne... Ce rade miteux, ne valait même pas la peine qu'il y mette une botte... Et pourtant, on lui avait donné rendez-vous, au plein cœur de la nuit, ici... Remarque, c'est sûrement le seul endroit encore ouvert.
James s'avachit totalement sur sa chaise, les pieds sur une autre. Quoi qu'il en soit, il ne comptait sûrement pas attendre jusqu'à l'aube, qui ne saurait tarder. Une silhouette sombre pénétra dans l'auberge, une grande cape noire, et une capuche rabattu sur le visage. Et comme par miracle, celle-ci se dirigea vers James... Décidément, pensa celui-ci, ce type à un don pour l'irritation.
"James Valdemar ? Demanda d'une voix pâle la silhouette, visiblement féminine."
"Lui même. Je présume qu'il s'agit de vous, mon mystérieux... rendez-vous. Enfin mystérieuse, hmm..."
"Merci d'avoir accepté de venir. Je sais que cela do-..."
"Oui, oui, l’interrompit 'il. Mais vous savez aussi bien que moi que je ne suis ici que pour une seule raison."
La silhouette sortit de sous sa cape un lourd volume, à l'air ancien. James sourit. Enfin ce fichu livre... Mais maintenant, il allait devoir payer le prix pour ce livre.
"Alors ? la pressât 'il."
"50, répondit celle-ci à voix basse"
"Argents ? Soit..."
"Non. Or"
"Quoi ?! S'exclama James, en haussant la voix. Vous êtes folle, 50.... ors ?!"
"A prendre ou à laisser... Et si vous ne pouvez payer...Répondit calmement celle-ci en se relevant lentement"
"Attendez... j'ai le prix... lâcha t'il en soupirant. Dans ma calèche, dehors."
La silhouette sembla satisfaite. James se releva, grommelant... il lui fallait désormais allez jusqu'au bout... Il pris son sac au sol, le visage sombre, et pris la direction de la sortie jetant un regard autour de lui... personne n'y faisait attention, parfait. Une fois dehors, il pris la direction droite, puis attendit la silhouette.
"Alors, le nobliaux, Où est votre calèche ? Balança t'elle, moins courtoise, voyant son affaire aboutir."
"Ici même..."
[...]
Le temple s’élevait devant lui. Ou du moins, les quelques pierres moisis qui en constituait l'entrée. Trois mois pour déchiffrer ce foutu grimoire, et six de plus pour trouver ces ruines... Perdu en plein cœur de cette forêt boréale, grouillante de troll. En espérant que ces ruines n'étaient pas elle-même infestées par ces sauvages... James posa son sac son la pierre à l'entrée, et sortit son journal, pour y annoter ses dernières impressions ... "Je l'ai enfin atteint, Après tant de recherche... tout mes sacrifices de ces 6 dernières années n'auront pas été vains ! - Journal du Comte J.R. Valdemar, du 6 décembre de l'an -51"
Il mis son journal et son crayon graphite dans sa sacoche, et pris une grande inspiration... Et pénétra le temple.
[...]
"Par la Lumière ... 3 Jours depuis que j'ai pénétrer ce temple. Cette foie, c'est sûr, je suis perdu. Et mes réserves arrivent à leur fin... La puissance, les réponses... l'avenir... Je crois que je puis me permettre de dire sur cette foi-ci.. J'ai été un abruti fini.- Journal de J.R. Valdemarn du 9 Décembre de l'an 51"
Et le monde s'ouvrit. James venait tout juste de s’éveiller. Passé... Présent... Avenir. Tout était désormais clair, et lié. De nouvelle possibilité s’offrait à lui... laissant tomber son journal et sa plume, un marcha vers la sortie du temple, en ce matin de juin de l'an -50.
"Que tous le sache, le temps n'est qu'une trame."
Voila ... Par la Lumière, je ne sais même plus... Cinq, peux-être six jours ? Les visions se succèdent, toutes différentes... Passé. Présent. Avenir. Tout s’entremêlent et se confond... Je ne sais presque plus que je suis... Je pense... que seul le Temps pourrais m'aider ..."
Journal du Comte J.R.Valdemar, daté du 15 décembre de l'an -51.
Le soleil se lève, sur la vallée de Kerdholme. Les premiers rayons passent à travers la colline, à travers les pins majestueux, créant dans les premiers moment de la journée, une délicate dentelle de Lumière à même le sol. Les gens se lève. Bientôt, résonneront les cris des commerçant, vendant à l'étal... " Par ici, il est frais mon poisson !"... "Comment ça, pas frais ?!"... Et puis les jeunes gens, enfants et adolescents, feront aussi leur apparition, chacun à leur place. Bientôt, les braves gens partiront aux champs, et les serviteurs, prendront leur services au Manoir locale, celui de la Famille Valdemar.
Mais pas ce matin. Nul bruit, parmi les ruines encore fumantes. Nul mouvement, parmi les rues, jonchés de corps, encadrés de leurs mares de sang frais. Nul travail, aux champs, ni au cratère fumant qu'il reste du manoir.
Nul n'a survécu, en ce matin de Juin de l'an -59. Ou, du moins, nul n'en n'as réchappé.. indemne.
[...]
James bailla. Il se gratte le menton... Visiblement, celui-ci avait bien besoin d'un coup de rasoir. Au vu de l'action qui régnait dans la salle de l'auberge, il devait être tard. Affreusement tard. James grogna, et pris une place. Le tavernier ne pris même pas la peine de lever le nez... pfff, ivrogne... Ce rade miteux, ne valait même pas la peine qu'il y mette une botte... Et pourtant, on lui avait donné rendez-vous, au plein cœur de la nuit, ici... Remarque, c'est sûrement le seul endroit encore ouvert.
James s'avachit totalement sur sa chaise, les pieds sur une autre. Quoi qu'il en soit, il ne comptait sûrement pas attendre jusqu'à l'aube, qui ne saurait tarder. Une silhouette sombre pénétra dans l'auberge, une grande cape noire, et une capuche rabattu sur le visage. Et comme par miracle, celle-ci se dirigea vers James... Décidément, pensa celui-ci, ce type à un don pour l'irritation.
"James Valdemar ? Demanda d'une voix pâle la silhouette, visiblement féminine."
"Lui même. Je présume qu'il s'agit de vous, mon mystérieux... rendez-vous. Enfin mystérieuse, hmm..."
"Merci d'avoir accepté de venir. Je sais que cela do-..."
"Oui, oui, l’interrompit 'il. Mais vous savez aussi bien que moi que je ne suis ici que pour une seule raison."
La silhouette sortit de sous sa cape un lourd volume, à l'air ancien. James sourit. Enfin ce fichu livre... Mais maintenant, il allait devoir payer le prix pour ce livre.
"Alors ? la pressât 'il."
"50, répondit celle-ci à voix basse"
"Argents ? Soit..."
"Non. Or"
"Quoi ?! S'exclama James, en haussant la voix. Vous êtes folle, 50.... ors ?!"
"A prendre ou à laisser... Et si vous ne pouvez payer...Répondit calmement celle-ci en se relevant lentement"
"Attendez... j'ai le prix... lâcha t'il en soupirant. Dans ma calèche, dehors."
La silhouette sembla satisfaite. James se releva, grommelant... il lui fallait désormais allez jusqu'au bout... Il pris son sac au sol, le visage sombre, et pris la direction de la sortie jetant un regard autour de lui... personne n'y faisait attention, parfait. Une fois dehors, il pris la direction droite, puis attendit la silhouette.
"Alors, le nobliaux, Où est votre calèche ? Balança t'elle, moins courtoise, voyant son affaire aboutir."
"Ici même..."
James claqua des doigts... puis chancela et tomba au sol... l'effort de se sort était énorme, mais ce livre, changerait tout... Il se releva lentement, chancelant et jeta un regard à la silhouette, désormais figé dans le temps... pour très peu de temps, malheureusement. Il soupira, tout en sortant sa lame. Il avait besoin de ce livre, elle n'était qu'un prix, un coût secondaire... Il se secoua et ... lui trancha net la gorge, laissant une ligne rouge, figée dans le temps. Il ne restait plus qu'à prendre le livre... ce qu'il fit aisément.
Un sourire aux lèvres, il partit dans le sens inverse, attendit 5-6 mètres, puis relâcha le temps. Seul un gargouillai étranglé et un son mat lui indiquèrent le funeste destin de son rendez-vous.
An -52
Un sourire aux lèvres, il partit dans le sens inverse, attendit 5-6 mètres, puis relâcha le temps. Seul un gargouillai étranglé et un son mat lui indiquèrent le funeste destin de son rendez-vous.
An -52
[...]
Le temple s’élevait devant lui. Ou du moins, les quelques pierres moisis qui en constituait l'entrée. Trois mois pour déchiffrer ce foutu grimoire, et six de plus pour trouver ces ruines... Perdu en plein cœur de cette forêt boréale, grouillante de troll. En espérant que ces ruines n'étaient pas elle-même infestées par ces sauvages... James posa son sac son la pierre à l'entrée, et sortit son journal, pour y annoter ses dernières impressions ... "Je l'ai enfin atteint, Après tant de recherche... tout mes sacrifices de ces 6 dernières années n'auront pas été vains ! - Journal du Comte J.R. Valdemar, du 6 décembre de l'an -51"
Il mis son journal et son crayon graphite dans sa sacoche, et pris une grande inspiration... Et pénétra le temple.
[...]
"Par la Lumière ... 3 Jours depuis que j'ai pénétrer ce temple. Cette foie, c'est sûr, je suis perdu. Et mes réserves arrivent à leur fin... La puissance, les réponses... l'avenir... Je crois que je puis me permettre de dire sur cette foi-ci.. J'ai été un abruti fini.- Journal de J.R. Valdemarn du 9 Décembre de l'an 51"
Et le monde s'ouvrit. James venait tout juste de s’éveiller. Passé... Présent... Avenir. Tout était désormais clair, et lié. De nouvelle possibilité s’offrait à lui... laissant tomber son journal et sa plume, un marcha vers la sortie du temple, en ce matin de juin de l'an -50.
"Que tous le sache, le temps n'est qu'une trame."
