Accueil
Chacun postant ses BG hors-serveur, j'ai décidé, petit mouton, de faire de même, et de vous présenter mon BG le plus court, mais le plus abouti.
Flou, représentatif, incomplet mais achevé, voici le Comte Alexander Nalor, ancien mage du Kirin Tor.
Bonne lecture.
Jour 15 :
Jour 36 :
Jour 55 :
Jour 62 :
Jour 71 :
Jour 80 :
- Comte Nalor ! cria la voix
L'homme se redressa soudain sur sa chaise en regardant la jeune femme qui criait.
- Qu'y a-t-il Calissendra ?
- Le Fléau arrive ! Nous devons évacuer Hurlevent ! Je vous demandais quels documents vous souhaitiez conserver.
Le Comte jeta un rapide coup d’œil dans la Chambre des Nobles : des tables brûlaient, des soldats couraient ici et là et un noble riait aux éclats dans un tas d'or. Un fou pensa-t-il.
- Prenez-moi tous les documents sur Stromgarde ma chère, et vite, le Fléau se ferait un plaisir de nous déchiqueter ...
- Bien Monsieur !
Le Comte se leva et partit ouvrir un petit coffre en pierre qu'il gardait contre son étagère. Il récupéra tout son contenu discrètement avant de partir, escorté par le Capitaine Denison.
- Monsieur ? demanda timidement la secrétaire.
- Oui Caliss' ? répondit-il en souriant.
- Vous ... vous sembliez ailleurs tout à l'heure ... Vous ... parliez tout seul, d'Uldaman et de je ne sais plus trop quoi ... Des histoires abracadabrantes de Titans et de Dieux ... Et puis ...
- Vraiment ? l'interrompit le Comte ; Voilà qui est étonnant ! Je ne me souviens de rien, vous avez dû paniquer vous aussi, c'est normal après tout, la panique ...
- Je ... commença la secrétaire.
- Allons ! le Comte se pencha en avant et lui caressa le menton ; Vous avez dû paniquer, n'est-ce pas ?
Une douce aura s'émanait de lui, et Calissendra oublia tous ses doutes, se sentant apaisée.
- Bien sûr Monsieur ! D'ailleurs, j'ai commencé à reprendre les documents de Stromgarde détruits par inadvertance, nous pouvons en conclure bien évidemment que tout ceci ....
Le Comte n'écoutait plus, il se mit à caresser le pendentif qu'il portait autour du cou depuis plusieurs années, vestige de son passage à un autre continent, vestige de son entrevue avec le pouvoir ... vestige de sa renaissance.
Tandis qu'il le caressait, il appuya discrètement sur le petit bouton habilement dissimulé, le pendentif s'entrouvrit délicatement et il put passer son doigt à l'intérieur pour y sentir un contact chaud, réconfortant. Et alors qu'ils chevauchaient en direction de la Cité Stromgarde, le Comte souriait en entendant des mots, une voix venue d'ailleurs, une voix de ténèbres rénovateurs. Une voix, de mort ...
"Ph’nglui mglw’nafh C'thun K'raj wgah’nagl fhtagn ..."
Flou, représentatif, incomplet mais achevé, voici le Comte Alexander Nalor, ancien mage du Kirin Tor.
Bonne lecture.
Jour 15 :
Je m'éloigne toujours plus de la vérité. Uldaman était une erreur, il n'y a rien qui prouve l'existence de ce que je cherche là-bas, rien que des reliques de ces Titans ... Les nains jubilaient, et j'ai bien dû rire à mon tour pour ne pas me faire démasquer.
Ces recherches ... Seraient-elles vaines ? Non .. je ne peux m'y résoudre ! Ce pouvoir, il existe, j'en suis convaincu, je l'ai lu, ces livres ne peuvent pas tromper, ils n'auraient pas été cachés à Dalaran pour rien ...
Demain je m'en irai retourner à la Cité Magique, je n'ai plus rien à faire. Cela fait 10 ans que je cherche ... Le Conseil me demandera sûrement des comptes, mais je peux leur répondre, et les nains parleront des Titans.
Ces 10 années sont-elles réellement perdues ? Je ne saurais le dire. Il y a bien la preuve de combats, mais où sont passés ceux que je cherche ? Leurs secrets me seraient-ils interdits ? Pourquoi ne puis-je pas avoir accès au pouvoir divin ?
Ainsi se clos ce chapitre de mon existence, je n'ai plus rien à écrire sur cette histoire, d'autres auront peut-être plus de chances.
Alexander Nalor, dixième année de recherche.
Ces recherches ... Seraient-elles vaines ? Non .. je ne peux m'y résoudre ! Ce pouvoir, il existe, j'en suis convaincu, je l'ai lu, ces livres ne peuvent pas tromper, ils n'auraient pas été cachés à Dalaran pour rien ...
Demain je m'en irai retourner à la Cité Magique, je n'ai plus rien à faire. Cela fait 10 ans que je cherche ... Le Conseil me demandera sûrement des comptes, mais je peux leur répondre, et les nains parleront des Titans.
Ces 10 années sont-elles réellement perdues ? Je ne saurais le dire. Il y a bien la preuve de combats, mais où sont passés ceux que je cherche ? Leurs secrets me seraient-ils interdits ? Pourquoi ne puis-je pas avoir accès au pouvoir divin ?
Ainsi se clos ce chapitre de mon existence, je n'ai plus rien à écrire sur cette histoire, d'autres auront peut-être plus de chances.
Alexander Nalor, dixième année de recherche.
Jour 36 :
J'ai entendu de nouveau la voix ! Elle est là, calme ... oppressante ... elle m'appelle ... Suis-je en train de devenir fou ? Ce bannissement m'a-t-il fait plonger au rang de Kel'Thuzad ? Il entendait lui aussi des voix paraît-il. Et depuis, il a disparu. Est-ce là le châtiment réservé aux traître ?
Je ne suis pas un traître ! Je ne cherche qu'à élever ma puissance pour le bien de ce monde ! La Lumière a prouvé sa faiblesse lorsque les Orcs sont réapparus, il faut de nouveaux vainqueurs, et je serai de ceux-là !
Mais la voix continue de m'appeler ... je n'arrive pas à m'en débarrasser .... Elle me promet ce pouvoir que je cherchais tant ... Ô par la divine folie, serait-il vraiment capable de me le donner ? Je ne sais plus qui croire. Il me met en garde contre les autres qui convoiteraient mon pouvoir mais je me demande s'il dit vrai ...
Je ne suis pas un traître ! Je ne cherche qu'à élever ma puissance pour le bien de ce monde ! La Lumière a prouvé sa faiblesse lorsque les Orcs sont réapparus, il faut de nouveaux vainqueurs, et je serai de ceux-là !
Mais la voix continue de m'appeler ... je n'arrive pas à m'en débarrasser .... Elle me promet ce pouvoir que je cherchais tant ... Ô par la divine folie, serait-il vraiment capable de me le donner ? Je ne sais plus qui croire. Il me met en garde contre les autres qui convoiteraient mon pouvoir mais je me demande s'il dit vrai ...
Jour 55 :
Le bateau est prêt et commence déjà à prendre le vent. Les marins semblent inquiets, ils osent douter de l'existence de cette terre lointaine, par delà la Mer Voilée.
Les imbéciles.
La voix avait raison, elle m'avait prévenu qu'ils essaieraient de me voler, de s'accaparer mon pouvoir ! Les fourbes ... Je ne fermerai pas l’œil cette nuit, et la suivante non plus, et celle d'après ... Cela fait déjà longtemps que je ne dors plus, la voix me tient compagnie, me garde éveillé, me raconte l'histoire que je cherchais à découvrir depuis tant d'années.
J'ai enfin trouvé ce que je cherchais, et bientôt, je pourrais m'en emparer avec l'aide de cette voix apaisante.
Bientôt je poserais le pied sur cette Terre inconnue, je foulerais de mes pas pour la première fois le lieu des maîtres de ce monde.
Mon impatience se perçoit, je vais au-delà d'une nouvelle ère.
Les imbéciles.
La voix avait raison, elle m'avait prévenu qu'ils essaieraient de me voler, de s'accaparer mon pouvoir ! Les fourbes ... Je ne fermerai pas l’œil cette nuit, et la suivante non plus, et celle d'après ... Cela fait déjà longtemps que je ne dors plus, la voix me tient compagnie, me garde éveillé, me raconte l'histoire que je cherchais à découvrir depuis tant d'années.
J'ai enfin trouvé ce que je cherchais, et bientôt, je pourrais m'en emparer avec l'aide de cette voix apaisante.
Bientôt je poserais le pied sur cette Terre inconnue, je foulerais de mes pas pour la première fois le lieu des maîtres de ce monde.
Mon impatience se perçoit, je vais au-delà d'une nouvelle ère.
Jour 62 :
J'ai encore dû tuer un marin, c'est le quatrième et personne ne se doute de rien, ils accusent les tempêtes qui nous écartent de notre route. Plus nous nous éloignons et plus je sens cette voix au fond de moi faiblir et souffrir ... Je ne peux le supporter ! Elle me chuchote que les marins veulent ma mort, car ils pensent que je leur porte malheur. Mais j'ai été plus rapide, oh oui ! Celui-ci n'a rien vu venir, il pensait m'avoir, avec sa bouteille de rhum, je l'ai vu, il aurait pu me frapper avec ! Mais je suis le plus rapide ! Son cou n'a pas résisté au choc, et j'ai pu me délecter de son sang frais.
La voix m'a appris à utiliser ce sang comme d'une offrande qui permettrait à mon pouvoir de se réveiller plus vite. Je prends de plus en plus rapidement goût à cette boucherie, et si nous ne touchons pas terre d'ici une semaine je serais obligé de recommencer mes actes.
Patience, le pouvoir approche, je le sens ...
La voix m'a appris à utiliser ce sang comme d'une offrande qui permettrait à mon pouvoir de se réveiller plus vite. Je prends de plus en plus rapidement goût à cette boucherie, et si nous ne touchons pas terre d'ici une semaine je serais obligé de recommencer mes actes.
Patience, le pouvoir approche, je le sens ...
Jour 71 :
Nous sommes enfin arrivés dans le désert. La voix m'a expliqué qu'il fallait le traverser pour atteindre son repaire. Je me sens enfin envahi d'un pouvoir important. Rien que de toucher ce sable divin me rempli de puissance inconnue. La voix est forte et claire, elle est proche, si proche que je pourrais enfin l'entendre de mes oreilles.
J'ai entamé la traversée seul, les marins n'ont pas voulu me suivre, ces imbéciles ... Ils me regardaient bizarrement depuis quelques temps ... Il était grand temps que je les quitte.
Ô grand C'Thun, moi qui connaît désormais le doux nom mélodieux que tu portes, j'ai si hâte de pouvoir enfin communiquer avec toi, que tu me bénisses de ta puissance sans limite, toi qui voit la vérité au-delà des mensonges qu'ont insufflé les Titans. Je suis prêt, prêt à faire tout ce qu'il est en mon pouvoir pour ta grandeur.
J'ai entamé la traversée seul, les marins n'ont pas voulu me suivre, ces imbéciles ... Ils me regardaient bizarrement depuis quelques temps ... Il était grand temps que je les quitte.
Ô grand C'Thun, moi qui connaît désormais le doux nom mélodieux que tu portes, j'ai si hâte de pouvoir enfin communiquer avec toi, que tu me bénisses de ta puissance sans limite, toi qui voit la vérité au-delà des mensonges qu'ont insufflé les Titans. Je suis prêt, prêt à faire tout ce qu'il est en mon pouvoir pour ta grandeur.
Jour 80 :
Me voici enfin devant la porte de ce Royaume béni. Un des gardiens m'a dit son nom : Ahn'Qiraj, un nom plus que somptueux pour un Dieu si majestueux.
Nous avons traversé des salles remplies de ces insectes géants qui m'avaient escorté dans le désert ravagé, ils ont l'air si puissants, et si magnifiques. J'ai vu leur chef, le Seigneur Kri, un bel insecte très intelligent.
La voix résonne de plus en plus dans mon crâne, je sens que je me rapproche, indéniablement, sûrement.
C'est alors que je vis les deux créatures responsables de cette armée, des Empereurs jumeaux, portant des armures sublimes, et au milieu d'eux, un Œil géant, qui me toise. La voix retentit alors au plus profond de mon âme et sous l'exaltation, je n'ai pu m'empêcher de rire et d'exprimer ma joie d'être ici.
L'un des Empereur m'a alors dit "N'est pas mort celui qui a jamais dort ..." et je me suis remis à rire, imité par ces deux frères dirigeants.
Ça y est, la porte finale. Tu es derrière C'Thun, Ô Dieu des Dieux, porteur de la vérité et de la puissance et me voici, ton entier serviteur.
Ph’nglui mglw’nafh C'thun K'raj wgah’nagl fhtagn !
Nous avons traversé des salles remplies de ces insectes géants qui m'avaient escorté dans le désert ravagé, ils ont l'air si puissants, et si magnifiques. J'ai vu leur chef, le Seigneur Kri, un bel insecte très intelligent.
La voix résonne de plus en plus dans mon crâne, je sens que je me rapproche, indéniablement, sûrement.
C'est alors que je vis les deux créatures responsables de cette armée, des Empereurs jumeaux, portant des armures sublimes, et au milieu d'eux, un Œil géant, qui me toise. La voix retentit alors au plus profond de mon âme et sous l'exaltation, je n'ai pu m'empêcher de rire et d'exprimer ma joie d'être ici.
L'un des Empereur m'a alors dit "N'est pas mort celui qui a jamais dort ..." et je me suis remis à rire, imité par ces deux frères dirigeants.
Ça y est, la porte finale. Tu es derrière C'Thun, Ô Dieu des Dieux, porteur de la vérité et de la puissance et me voici, ton entier serviteur.
Ph’nglui mglw’nafh C'thun K'raj wgah’nagl fhtagn !
- Comte Nalor ! cria la voix
L'homme se redressa soudain sur sa chaise en regardant la jeune femme qui criait.
- Qu'y a-t-il Calissendra ?
- Le Fléau arrive ! Nous devons évacuer Hurlevent ! Je vous demandais quels documents vous souhaitiez conserver.
Le Comte jeta un rapide coup d’œil dans la Chambre des Nobles : des tables brûlaient, des soldats couraient ici et là et un noble riait aux éclats dans un tas d'or. Un fou pensa-t-il.
- Prenez-moi tous les documents sur Stromgarde ma chère, et vite, le Fléau se ferait un plaisir de nous déchiqueter ...
- Bien Monsieur !
Le Comte se leva et partit ouvrir un petit coffre en pierre qu'il gardait contre son étagère. Il récupéra tout son contenu discrètement avant de partir, escorté par le Capitaine Denison.
- Monsieur ? demanda timidement la secrétaire.
- Oui Caliss' ? répondit-il en souriant.
- Vous ... vous sembliez ailleurs tout à l'heure ... Vous ... parliez tout seul, d'Uldaman et de je ne sais plus trop quoi ... Des histoires abracadabrantes de Titans et de Dieux ... Et puis ...
- Vraiment ? l'interrompit le Comte ; Voilà qui est étonnant ! Je ne me souviens de rien, vous avez dû paniquer vous aussi, c'est normal après tout, la panique ...
- Je ... commença la secrétaire.
- Allons ! le Comte se pencha en avant et lui caressa le menton ; Vous avez dû paniquer, n'est-ce pas ?
Une douce aura s'émanait de lui, et Calissendra oublia tous ses doutes, se sentant apaisée.
- Bien sûr Monsieur ! D'ailleurs, j'ai commencé à reprendre les documents de Stromgarde détruits par inadvertance, nous pouvons en conclure bien évidemment que tout ceci ....
Le Comte n'écoutait plus, il se mit à caresser le pendentif qu'il portait autour du cou depuis plusieurs années, vestige de son passage à un autre continent, vestige de son entrevue avec le pouvoir ... vestige de sa renaissance.
Tandis qu'il le caressait, il appuya discrètement sur le petit bouton habilement dissimulé, le pendentif s'entrouvrit délicatement et il put passer son doigt à l'intérieur pour y sentir un contact chaud, réconfortant. Et alors qu'ils chevauchaient en direction de la Cité Stromgarde, le Comte souriait en entendant des mots, une voix venue d'ailleurs, une voix de ténèbres rénovateurs. Une voix, de mort ...
"Ph’nglui mglw’nafh C'thun K'raj wgah’nagl fhtagn ..."
.
